mardi 31 octobre 2017

Castello di Collepino et Eremo delle Carceri

Journée très spéciale car nous avons visité deux lieux peu connus et passablement hors-circuit. Routes pentues très étroites mais facilement carrossables.

Castello di Collepino
Premier arrêt : Castello di Collepino, minuscule village situé à 600 m d’altitude, sur le flanc du mont Subasio à quelques kilomètres d’Assise. En franchissant une des portes qui donnent accès au village sans auto, on se croirait au Moyen-Âge. Deux ou trois rues en pente descendent à gauche et à droite comme par hasard et se rejoignent à moins de 150 m. Ce bourg est habité par 49 personnes selon le dernier recensement de 2001. À Collepino, nous n’avons rencontré qu’une personne bien heureuse de parler avec des gens venant de si loin. Iinséré dans le parc régional du Mont Subasio, le bourg est fréquenté par des randonneurs chevronnés et des cyclistes de montagne expérimentés. Malgré sa faible population, on a remarqué un restaurant qui doit recevoir les athlètes séjournant dans le bourg.

De Castello di Collepino, nous poursuivons notre trajet par routes montagneuses pour atteindre Eremo delle Carceri di San Francisco, aussi appelé l’Ermitage des Prisons situé sur la montagne juste au-dessus d’Assise. On dit que c’est un des plus beaux sites franciscains d’Italie. Ce sanctuaire isolé est actuellement gardé par cinq frères mineurs et trois religieuses pour accueillir des pèlerins et prier avec eux à divers moments de la journée. C’est un petit sanctuaire très agréable à visiter blotti dans un environnement montagneux magnifique.
Lunch sur la terrasse

Retour à la maison vers 13h30, dîner sur notre petite terrasse, repos, lecture.


Une autre très belle journée fraîche, ensoleillée et pleine de découvertes inusitées.

Les Coups de Coeur de Gigi

Collepino, passée la porte, l'enchantement
Une rue de Collepino
Au coeur du bourg, la chapelle
Le lavoir de Collepino
Une rue de Collepino s'ouvre sur les montagnes embrumées
L'ermitage de saint François est au coeur d'une forêt
de chênes verts millénaires
La vue de notre terrasse à Spello

lundi 30 octobre 2017

Bevagna et Montefalco

Après une nuit fraîche, disons plutôt froide (chauffage coupé entre 23h et 7h nous obligeant à dormir collé-collé (comme d’habitude, même à notre âge), nous avons rencontré les propios Delia et Americo en arrivant à la salle à déjeuner. Charmants tous les deux. Pour la première fois depuis notre arrivée en Italie, on nous a préparé des œufs : sur le plat et brouillés. Bon début de journée.

Pour voir l'intérieur, agrandir la photo à droite de l'entrée !
On prend la direction d’un tout petit village peu touristique, Bevagna, situé au centre de la région de l’Ombrie, à moins de 20 km de notre appartement. Cet ancien bourg médiéval encore entouré par ses anciennes murailles est remarquable par la richesse de ses monuments et par ce que nous avons beaucoup apprécié, ses traditions oeno-gastronomiques. Un beau village à échelle humaine, dirait-on. Nous avons voulu vérifier un aspect de ses qualités en dînant au Ristorante Osteria del Podestà : zuppetta de pois chiches de Colfiorito, pâtes aux oursins, vin rouge et blanc de Montefalco ont amplement fait la preuve des qualités gastronomiques de Bevagna.

Après avoir fait provision de pâtes, sauce aux truffes, vins blancs et rouges à la boutique Norcineria Gastronomia, nous avons mis le cap sur la petite ville de Montefalcone. Le cœur n’y était plus. La petite ville ne rivalisait pas avec le village précédent. Quelques achats de produits exclusivement à base d’huile d’olive à la boutique Cosmetica et on revient à la casa.

Buona giornata, oui, une vraie belle journée !

Les Coups de Coeur de Gigi

À Bevagna sur la Piazza Silvestri
De Bevagna à Montefalco, des couleurs !
Des maisons biens supportées 
À la sortie de la maternelle, un sourire juste pour moi

dimanche 29 octobre 2017

San Leo et Spello

Ce matin, nous sommes descendus pour le petit déjeuner à 8 h, comme prévu. Donatella commençait à s’affairer dans la cuisine et nous a demandé de revenir à 8 h ! Nous avions oublié le retour à l’heure normale ! Gigi aurait pu dormir une heure de plus !

Après un excellent petit déjeuner, nous avons repris la petite route caillouteuse de montagne sans rencontrer âme qui vive. Ouf, quel soulagement ! Nous nous rendons au village de San Leo à quelques kilomètres du Palazzo Serre.

San Leo
San Leo, tout comme San Marino, est perché sur un promontoire rocheux avec son imposante forteresse. Le village d’environ 3 000 habitants (en 2008) garde un caractère médiéval grâce à ses bâtiments et à ses rues en pierres. Pour celles et ceux qui veulent tout savoir sur les villes et villages visités, sachez que St-François d’Assise en personne y prêcha en 1213 et reçut en don le mont Verna où il fonda un monastère. On va se coucher moins n… ce soir, mais pas plus avancé !


On reprend la route vers Spello. Il vente très fort dans toute la région mais ça n’affecte pas la valeureuse Talisman. 160 kilomètres plus loin, après un repas dominical dans un petit village de montagne, on arrive à notre Résidence Terra dei Santi. Nous sommes reçus gentiment par Cynthia qui nous conduit à notre unité de logement, La Menta (Menthe). Nous sommes un peu crevés. Repos, pasta, vino et dodo.

Les Coups de Coeur de Gigi

De notre chambre, coup d'oeil sur la campagne
et San Leo au loin sur son rocher
Une rue de San Leo
Par delà les toits de San Leo
Arrivederci San Leo
Coucher de soleil à Spello

samedi 28 octobre 2017

San Marino et San Leo

Notre hôte Riccardo nous a préparé un excellent petit déjeuner arrosé d’un cappuccino mémorable. Puis, nous nous extirpons de Comacchio qui se prépare à fêter l’Hallowen, ce soir. Même un cirque ambulant est en train de s’installer dans les rues du centre-ville. Gisèle a dû intervenir auprès de policiers pour qu’on puisse franchir un barrage. Ils nous ont laissés passer gentiment. Grazie, Gigi !

San Marino, Place de la Liberté
Et on se dirige vers San Marino, 130 km au sud de Comacchio. Beaux paysages en cours de route. Après un peu de ‘’zigonnage’’, on trouve un parking et on commence l’ascension à pied. La Sérénissime République de Saint-Marin est le 3e plus petit pays au monde après le Vatican et Monaco. Enclavé à l’intérieur de l’Italie entre l’Émilie-Romagne et les Marches, le pays comptait environ 33 000 habitants dont un peu plus de 5 000 étrangers en 2015. Jusqu’aux années 1960, les Saints-Marinais vivaient principalement de l’agriculture, de l’élevage et de quelques carrières de pierre. Depuis, ils vivent surtout des services offerts aux nombreux touristes. Après 1 heure de marche dans les rues pentues et ne présentant que des échoppes de produits dits touristiques, nous avons quitté sans grand regret malgré une vue époustouflante sur les Apennins. Il s’agissait là du 39e ou 40e pays que nous avons visités à ce jour.

À 20 km de San Marino, nous gagnons de peine et de misère le Palazzo Serre. La minuscule route de terre en montagne nous effraie un peu. Impossible de rencontrer un véhicule venant en sens inverse. Bof, nous ne sommes pas les premiers, ça ira. Et ça été. Bien sûr, un Jeep aurait convenu davantage qu’une Renault Talisman dans ces conditions de route.

À l’arrivée, on oublie tout ce qui précède car le petit palais nous séduit. Nous sommes accueillis par Madame Donatella qui nous a préparé le repas de ce soir. Nous ne sommes pas les seuls invités aujourd’hui au Palazzo qui fut un fort, un monastère, puis un palais au 17e s. et restauré depuis pour accueillir des touristes comme nous. Quel décor fabuleux nous environne ! Les photos de Gigi donneront un aperçu cet écrin où nous dormirons.


Demain, départ vers Spello où nous restons 4 jours.

Les Coups de Coeur de Gigi

Brouillard matinal dans la lagune à Comacchio
Les monts Apennins vus de San Marino
À San Leo, autour de notre auberge
À San Leo, autour de notre auberge
À San Leo, autour de notre auberge
À San Leo, autour de notre auberge

vendredi 27 octobre 2017

Comacchio

Nous avons quitté Vicence à regret. Un dernier regard sur la Piazza del Castello et hop, à bord de la Talisman qui nous conduit vers une nouvelle destination, soit Comacchio à environ 160 km au sud-est de notre point de départ. Circulation dense sur les autoroutes et, malheur, retour du smog une partie de  l’avant-midi.

Abbaye de Pomposa
En route, nous faisons un arrêt à Pomposa pour visiter l’abbaye de … Pomposa. L’église fut fondée au 6e s. et, à partir de la moitié du 9e s., la première communauté monastique bénédictine commença à se former. Son campanile est tout-à-fait remarquable. Il fait 48 m. de hauteur et se divise en neuf modules  qui présentent chacun, du bas vers le haut, des fenêtres toujours plus larges et plus nombreuses donnant à l’édifice une légèreté particulière. L’intérieur présente encore un décor très riche.

On reprend la route vers le Lido de Volano. On devait rouler sur une route traversant des ilôts et donnant un coup d’œil impressionnant sur les lagunes. Déception, on ne voit rien ou presque à cause d’une végétation trop dense. Peut-être bon pour les éco-systèmes mais désagréable pour les touristes comme nous.

On arrive enfin à Comacchio. Bâtie sur le sable et l’eau, ses maisons colorées, ses canaux franchis par de curieux
Comacchio
ponts, parfois triples et ses barques de pêche en font une petite ville charmante. Comacchio vit depuis toujours de la pêche aux anguilles. Elle se donne des airs de Venise tout en demeurant fort modeste. Un dîner dans un restaurant typiquement local, chaudemant recommandé par notre aubergiste, nous a bien déçus. Les tagliatelle à la sauce ragù étaient fades et l’anguille à l’oignon et tomates a été décevante pour Gigi. Heureusement, une visite au remarquable Museo Delta Antico suivie d’une marche dans les rues étroites bordant les canaux nous ont ravis.


Retour à l’appartement. Souper en amoureux fatigués de leur journée. Demain, nouvelle destination vers San Marino et San Leo où nous logerons au Palazzo Serra. 

Les Coups de Coeur de Gigi

Dernier regard sur la Piazza del Castello
Terres fertiles du Delta du Pô
Scène bucolique dans le Delta du Pô
Comacchio prépare l'Halloween
C'est pas le pont du Rialto mais quand même...
À Comacchio, les gondoles sont modestes...
Maison sur pilotis et filets de pêche dans le Delta du Pô

jeudi 26 octobre 2017

Vicence

Tôt ce matin, le marché sous notre fenêtre
Dernière journée dans cette merveilleuse ville que nous avons adorée. Santé retrouvée encore une fois. Ce matin, branle-bas de combat sous nos fenêtres dès 6h. Tous les matins, un marché public se déplace dans la ville et, aujourd’hui, ils établissent leurs pénates sur la Piazza del Castello. On trouve de tout ce que l’on trouve dans nos marchés aux puces. Et c’est très fréquenté par la population du quartier.

On part à la découverte des œuvres de Palladio en suivant un itinéraire urbain sillonnant les rues du vieux Vicence. De palais en palais, nous sommes émerveillés. Quel génie que cet architecte du 16e s. ! Visite du Teatro Olimpico encore utilisé de nos jours. Malheureusement, Palladio n’a jamais vu son œuvre terminée car il est décédé en 1580, l’année du début de la construction de ce théatre dont il avait dessiné les plans. C’est son fils, Silla qui a complété les travaux.

Arrêt à une petite terrasse pour dîner. Risotto al radicchio e Asiago, penne all’arrabiata et vino rosso ont fait nos délices de ce dernier repas dans un restaurant de Vicence. Retour à l’appartement pour reposer le vieux et hop !, Gigi repart à la découverte d’un jardin près de l’appartement et de quelques vitrines alléchantes pas très loin non plus.


Demain, on met le  cap sur Commacchio, dans la région Émilie-Romagne.

Les Coups de Coeurs de Gigi

Un palais gothique et des balcons pour Linda
D'autres balcons pour...vous savez qui
Elles ne sont pas toutes palais mais toutes sont belles
Palladio, l'âme de Vicence
Un Palais de Palladio aujourd'hui musée
 Teatro Olimpico, la scène au décor permanent

Les gradins pour les spectateurs
Les lampes à l'huile d'origine qui assuraient l'éclairage
Le chef-d'oeuvre de Palladio sur la Piazza dei Signori

Notre résidence à Vicence, un palais de Palladio inachevé.

mercredi 25 octobre 2017

Vicence

Au réveil, je n’ai pas encore retrouvé la forme. On sort de l’appartement pendant que la femme de ménage fait son travail et, au retour, encore des heures de sommeil.

Pendant ma sieste, Gisèle est allée à l’extérieur de la ville visiter la célèbre Villa Rotonda, en autobus. Seule, comme une grande fille qui prend congé de son nounours endormi. On dit que la Villa Rotonda est le chef-d’œuvre de Palladio et que ses proportions équilibrées en font  l’un des plus beaux édifices de tous les temps. Il a d’ailleurs servi de modèle plusieurs fois en Europe et en Amérique. Les photos de Gigi vous permettront d’en juger.

Les Coups de Coeur de Gigi

Accés à la Villa Rotonda
Façade principale
Une villa plantée dans un décor de collines verdoyantes
Chaque flanc a son fronton et ses colonnes