Au matin, un message de la Luna Residence Hotel,
notre destination de la journée, nous informait que l’enregistrement devait se
faire avant 12h30 ou après 16h30. Nous partons donc à 9h30 ce qui nous laisse
3h pour parcourir environ 250 km par autoroute. Amplement de temps,
pensions-nous.
Comme souvent, la réalité a été tout autre. Nous
avalons les kilomètres, autoroute après autoroute, entre 110 et 130 km/h.
Arrivée prévue : 12h. Donc, à temps pour notre rendez-vous.
Mais voilà, à quelque 20 kilomètres de notre lieu
de rencontre, une route fermée, en pleine campagne, nous oblige à faire un
détour de 50 kilomètres sans indication à savoir quelle direction prendre. On
ne peut compter sur Gère-Mène qui veut toujours nous ramener là où la route
était fermée. On roule un peu au hasard. Le temps passe. Impossible d’arriver à
temps.
On va manquer d’essence en pleine campagne rase.
Gisèle aimerait impérativement trouver un petit coin pour libérer un surplus de
stress. Le temps presse.
Gigi réussit à rejoindre Michele à la réception de
l’hôtel qui accepte gentiment de demeurer en poste jusqu’à notre arrivée. On
croise une station d’essence, ce qui fait l’affaire de la Renault … et de
Gisèle. On arrive enfin.
Le réceptioniste est à son poste
et nous accueille chaleureusement. Il ne devait que nous remettre les clés de
la résidence de Sabbioneta mais il nous propose de demeurer à Casalmaggiore
pour le même prix et plus d’espace. Marché conclu. De plus, il nous réserve une
table à la Trattoria Tratto Bene. Mets régionaux, produits locaux : un
repas remarquable peut-être le meilleur depuis notre notre arrivée en Italie et…un
vin extraordinaire. Repus, on rentre à notre appartement et on s’endort jusqu’à
17 h.
Bin coudon, c’est une petite anecdote insignifiante
qui ne méritait pas un texte aussi long mais qui a bien fini ! Comme
toujours.
PS : Photos ajoutées à la chronique d'hier
PS : Photos ajoutées à la chronique d'hier