Au petit déjeuner, Delia, la proprio, nous a suggéré un
itinéraire pour la journée. D’abord Bettona puis Detura et en fin de journée
Spello. Merveilleux ! On programme Gère-Mène qui emmagasine les informations et
on est en route vers 10h.
À Bettona, tous à la messe |
Peu de temps après, on arrive à notre première destination,
Bettona. De peine et de misère, en se serrant les épaules (ou plutôt les
ailes), on trouve une toute petite place sur la grande place, à côté de
l’église. Il y a des dizaines et des dizaines de voitures stationnées dans le
mini centre-ville et quelques vieux qui jasent sur le parvis de l’église. On
entre dans le temple : il est rempli à pleine capacité. Une messe s’y
déroule. Un mercredi matin ? Diantre ! On avait oublié (et depuis fort
longtemps) qu’aujourd’hui, 1er novembre, c’est la Toussaint. Fête
très célébrée ici, semble-t-il. Après une brève promenade dans les alentours,
on quitte les lieux avant la fin de l’office pour ne pas être coincés dans la
circulation.
On veut se diriger vers Deruta mais, voilà, Gère-Mène perd
la carte. Un message s’affiche : Navigation
dans zone non cartographiée. Impossible mais vraie. On tente de s’orienter
vers Deruta mais c’est la déroute. Pas de GPS, pas de carte routière, c’est
compliqué. Nombreux arrêts pour tenter de résoudre le problème, rien ne
réussit. Tous les saints se sont sans doute sentis interpelés pendant les
essais de réanimation, tous infructueux à ranimer la patiente et ma patience.
Rue typique de Spello |
On abandonne. À l’aide du Google Maps du iPhone, Gisèle
devient la nouvelle voix me guidant vers Spello. Pas facile là aussi de se
garer. C’est la Toussaint, jour de congé pour plusieurs qui ont choisi de venir
occuper toutes les places de stationnement autour de la ville, inaccessible en
auto. Escaliers, ascenseur, re-escaliers, on atteint le ‘’centro’’ de Spello
tout là-haut. Nous y étions en 1997, le lendemain du séisme qui avait ébranlé
tous les édifices de la ville. On ne reconnaît plus la ville partiellement
reconstruite. Mon enthousiasme est à plat et comme je suis préocupé, je
n’arrive pas à profiter de ma visite. Je retourne à l’auto tenter de régler le
problème pendant que Gisèle poursuit son exploration de la ville. Une heure
plus tard, on se retrouve. On met le cap sur notre appartement avec Google Maps
du iPhone et soudain, par magie, Gère-Mène nous indique le chemin comme
d’habitude. Quelle patente à g… ! On l’aime bin pareil !
Préparation du souper, préparation des valises, demain
matin, on descend à Chieti en longeant la Mer Adriatique. On s’en reparle.