samedi 11 novembre 2017

Rome - Longueuil

Réveil fébrile, ce matin. C’est le retour au bercail après 44 jours de voyagerie en Italie. À 8h50, Igor descend nos valises, le taxi nous attend et, on file vers l’aéroport un peu moins vite qu’on y est venu.

Excellent repas au retour
Vol sans histoire mais très long, 9 heures et 30 min. Excellent repas maintenant sous la gouverne du chef Daniel Vézina. À Montréal, Téo nous conduit à notre appartement en superbe Tesla silencieuse. 

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ... et nous avons fait un beau voyage et nous revenons la tête pleine d’images et de beaux souvenirs.

Bien que notre blogue soit rédigé en tant que notes de voyage personnelles, plusieurs parents et amis nous ont suivis et nous les en remercions. Un merci particulier à Francine, Linda, Christiane, Jean, Jean-Paul, René, Myriam et Claude qui ont communiqué avec nous régulièrement ou occasionnellement soit directement dans les commentaires du blogue, soit par courriel. 

Les 9 heures et quelques de vol et le décalage horaire commencent à se faire sentir. On ne veillera pas tard.

Ciao
Arrivederci


Gisèle et Pierre

vendredi 10 novembre 2017

Rome 5

Grasse matinée. Très grasse même. Mais ça remet du pep dans le soulier. Petit déjeuner, petit dîner, on refait les valises, on débranche les nombreux chargeurs et, à 13h30, à 24 h du départ, on procède à l’enregistrement du vol. Un imprimeur, au coin de la rue, imprime une copie-papier de la carte d’embarquement. On est presque prêts à partir !

Comme il devait être beau à l'origine,
tout recouvert de marbre blanc
On ne peut quand même pas rester là à attendre que le temps passe. On se rend sur la Piazza della Rotonda, à 800 m de l’appartement. C’est encore avec ravissement que l’on admire le Panthéon. À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la regilion antique. Depuis le 7e siècle, il a été converti en église ce qui explique son bon état de conservation. C’est le plus grand monument romain antique qui nous soit parvenu en état presqu’intact. Après presque deux millénaires, cette construction remarquable ne présente pas de signe de faiblesse de sa structure.

En sortant du temple visité par des centaines de touristes à la minute, un chanteur d’opéra s’exécutait au centre de le Piazza, entouré de nombreux spectateurs. Agréable intermède. Puis, Gisèle nous entraîne sur la Piazza della Maddalena à la Gelateria San Crispino reputée servir des glaces de haute qualité, peut-être les meilleures d’Italie. Glace aux noisettes, glace au citron et glace aux pistaches ont fait honneur à la réputation de l’établissement.

 Et c’est à regret qu’on prend le chemin du retour. Avant d’entrer, on réserve 2 places, pour 20h, au restaurant voisin de l’appartement.

Voilà qui met un terme à cette belle aventure. C’est sûrement le dernier voyage dans ce format d’itinérance. Nos 150 ans combinés nous disent qu’il vaudrait mieux passer à autre chose car nos réserves énergitiques s’épuisent plus facilement et plus rapidement qu’avant. On ne renonce pas aux voyages, loin de là, mais on se déplacera moins, moins en auto probablement. On verra dans le temps comme dans le temps, comme le disait un célèbre personnage d’un de nos téléromans québécois.

Demain matin, Igor descendra nos valises et la limo à 150 km/h nous conduira à l’aéroport Leonardo da Vinci à Fiumicino en banlieue de Rome. Vol prévu à 13h15. Arrivée prévue à PET à 16h30. Vol d’une durée d’un peu plus de 9h. On ne sera pas beaucoup jasant.

Dernière publication à prévoir demain au retour à la maison.

Les derniers Coups de Coeur de Gigi

Ici et là le décor se met en place pour Noël
Le Pantheon, une coupole exceptionnelle et un décor grandiose
Un air d'opéra Piazza della Rotonda
Un cycliste entre chez lui

jeudi 9 novembre 2017

Rome 4

Réveil pénible. On est un peu courbaturés. Mais ne reculant devant aucune découverte, on part encore à l’aventure. Plus de 5 km planifié, on sent qu’il va être temps de changer l’huile car le moteur ne ronronne plus aussi bien qu’avant.

Le vieux pont romain menant à l'Isola Tiberina
En quittant l’appartement, on se dirige vers le Tibre que l’on longe sur près de 2,5 km. C’est beau mais rien d’extraordinaire. On traverse sur la petite île Isola Tiberina principalement occupée par un hôpital. Seul le vieux pont romain piétonnier datant de 63 avant J-C, pont le plus vieux encore en service, nous a vraiment impressionnés.

De retour sur la rive du Tibre, on se rend au Marché Testaccio. C’est un vieux marché couvert. On y trouve de tout : fruits, légumes, viande, poissons, chaussures, cadeaux, etc. Les marchands sont fort accueiilants. Quant au reste, un marché, bin, c’est un marché !

Pas très italien ce lunch !
Voir autant de nourriture donne faim. On s’arrête donc à une des échoppes du marché et on se délecte de côtes levées, d’un immense hamburger, de frites et de bière en guise de préparation à notre retour samedi !

Bien repus, on se rend à la Basilica Santa Sabina située sur l’Aventin, une des 7 collines de Rome . Malheureusement, une pluie fine commence à tomber et nous n’avons pas nos parapluies. Pas le choix. On poursuit notre montée. Sainte-Sabine  a été construite au 5e siècle et elle a conservé plusieurs éléments décoratifs de cette époque dont un portail en cyprès orné de scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.

De Santa Sabina, on se dirige vers le vieux cimetière pour non-catholiques. Vraiment pas intéressant pour nous. On met le cap sur la casa toujours sous la pluie. En entrant, une petite sieste nous regaillardit … un peu.

Ça sent la fin. Il se pourrait que demain soit jour de congé. Qui lira, verra.

Les Coups de Coeur de Gigi

Le Temple d'Hercule
L'Isola Tiberina

Sur l'Aventin, un quartier cossu

mercredi 8 novembre 2017

Rome 3

Au réveil, il faisait soleil. La journée s’annonçait magnifique. Et on n’a pas trouvé de pouf dans l’appartement. On a donc décidé de poursuivre nos investigations romaines. Encore plus de 5 km aujourd’hui. Le 3e étage est rendu au 47e étage au retour. Et toujours pas d’ascenseur, uniquement les vieilles pattes pour hisser nos carcasses jusqu’au nid douillet qui nous attend. Il a fallu un double apéro pour oublier la difficulté surmontée !

Une vraie belle promenade en ce mercredi ensoleillé et presque chaud. Première destination, la Fontaine de Trévi fraîchement restaurée. Malgré que ce soit la 3e fois que nous voyons cette magnifique fontaine, on réagit comme si c’était la 1re fois. Impossible de ne pas tomber sous le charme de la plus grande et une des plus célèbres fontaines de Rome. Les plus vieux se souviendront sûrement de l’érotique scène (pour l’époque, en 1960) dans le film La dolce vita de Federico Fellini, scène dans laquelle Anita Ekberg et Marcello Mastroianni prennent un bain de minuit . La fontaine, adossée au Palais Poli, séduit toujours les millions de visiteurs venus l’admirer par son mélange d’effets d’architecture, de sculpture et de son.

La Fontaine des Naïades
On quitte la Fontaine de Trévi et on se rend à une autre célèbre fontaine, soit la Fontaine des Naïades à la Piazza della Repubblica. Comme celle de Trévi, la Fontaine des Naîades est imposante. Elle est située au centre d’un carrefour giratoire très achalandé. Les sculptures qui sortent des jets d’eau représentent la Nymphe des cours d’eau, la Nymphe des lacs, la Nymphe des océans et la Nymphe des eaux souterraines. C’est presque au risque de notre vie qu’on s’en approche tellement la circulation est intense et rapide. Nous avons survécu !

Face aux Naïades, on entre dans la Basilica Santa Maria degli Angeli e dei Martiri qui s’est installée dans une partie des thermes de Dioclétien. Elle a été dédiée aux chrétiens censés avoir construit les thermes et que Dioclétien a persécutés. L’intérieur est vraiment impressionnant.

Sur le chemin du retour à la casa, on s’arrête à la Basilique Saint-Praxède, qui est richement décorée d’importantes mosaïques. De jeunes nonnes, autour de leur Mère supérieure, chantaient et prononçaient leurs vœux perpétuels. Comme dans un autre siècle.

Trève de commentaires, c’est enfin le long retour à la casa. Surprise ! On longe les Forums romains et le marché de Trajan tout illuminés. Splendide.

Et l’ascension sans ascenseur. La suite est connue. 

Domani ??? Qui lira, verra !


Les Coups de Coeur de Gigi

Une des quatre Naïades
Elles prononcent leurs voeux
sur fond de fresques byzantines

Le Forum d'Auguste, illuminé le soir

mardi 7 novembre 2017

Rome 2

Parcours romain
Grasse matinée. Grosse journée. Bien que nous soyons partis à 11h seulement, nous avons parcouru environ 6 km aujourd’hui. Au retour à 17h30, on aurait dit que l’appartement n’était plus au 3e étage mais au 21e tellement nos jambes étaient récalcitrantes à monter ! Comme toujours, bien entendu, on y est arrivé et un bon apéro a calmé les douleurs lancinantes. Même sans douleur, en voyage, on prend régulièrement un apéro midi et soir en guise de prévention.

De notre appartement sur la via in Publicolis, nous nous sommes dirigés vers la via Frattina qui est une rue commerçante importante. Nous avons fait du lèche-vitrine, le mot «nous» étant une façon de s’exprimer. De la via Frattina, nous avons marché vers et dans la via del Babuino où logent des stylistes, des designers. Re-lèche-vitrine, petites robes bien ordinaires (Gisèle dixit) à 750 € (1 125 $), montre pour hommes à 8 250 € (12 380 $), etc.

Même par temps frais, la Piazza di Spagna
accueille son lot de badauds
De rues en ruelles, de via en viale, on marche dans la via Margutta (antiquaires, restos chics), dans la via dei Coronari (antiquaires), dans  la via del Pellegrino (galeries d’art et librairies), dans la via médiévale Cappellari (artisans) pour enfin revenir au Campo dei Fior après avoir longé le Tibre. Les marchands de fruits et légumes ont levé le camp et la ville procède au nettoyage. Pas plus intéressant qu’hier.

En circulant dans ces rues de Rome,outre les beaux commerces, nous avons revu, pour notre plus grand plaisir, l’église du Gesu,  la Piazza di Spagna, le Museo Ara Pacis, le Tibre, le monumental monument de Victor Emmanuel II, entre autres.

Promenade le long du Tibre
Conclusion : une superbe journée de découvertes et de re-découvertes, de marche et de lèche-vitrine. On revient à la maison les jambes mortes et la langue un peu  sale !


Demain, si on est capable de bouger, ce sera la Villa Giulia ou le Lungotevere ou l’Île Tiberine ou ... les jambes étendues sur le pouf !    

Les Coupd de Coeur de Gigi

Au hasard des rues... un artiste
Au hasard des rues... un artisan

Au hasard des rues... une galerie d'art
Au hasard des rues... la maison du sculpteur Canova
Au hasard des rues...la belle Fontaine des Tortues
Au hasard des rues...un peu du temple d'Hadrien
C'est derrière ce temple circulaire que Jules César a été assassiné
Le lèche-vitrine, vous pensiez
que c'était moi, avouez...


lundi 6 novembre 2017

Rome 1

Ce matin, au réveil, nous étions conscients que nous entamions la dernière étape de notre périple en Italie. Excellent petit déjeuner à notre hôtel et préparation au départ vers Fiumicino à quelques kilomètres de l’aéroport. Comme nous n’avions pas à nous approcher de Rome, nous sommes rapidement arrivés au Blü Parking où nous attendait le représentant de Renault, Peugeot et autres marques. Un petit coup d’œil à la carosserie, on signe le rachat de l’auto par Renault et on monte dans la limo Mercedès qui nous conduira à notre appartement. Aucun problème à cause des égratignures car assumées totalement par l’assurance mur à mur de cet achat-rachat.

C’est avec des pointes de 150-160 km/h que le chauffeur nous conduit au cœur de Rome où Igor que nous avions préalablement embauché se charge de monter une partie des bagages (les plus lourds, bien évidemment) au 3e étage. Un voyageur non averti pourrait s’inquiéter de l’aspect extérieur de ce vieux palais moyen-âgeux mais, quand on ouvre la porte de l’appartement, c’est un monde très moderne qui nous accueille. Nous sommes ravis : c’est beau, c’est propre, c’est moderne, c’est confortable, c'est Mila’s Corner. Le site italien est en reconstruction, seul le site sur Homeaway de l’United Kingdom est disponible à ce moment)

À peine installés, nous descendons et partons à la découverte du quartier que nous habiterons jusqu’à samedi matin prochain. Nous sommes au cœur de l’ancien quartier juif et de petites plaques de bronze dans les pavés devant certaines  résidences révèlent le nom des Juifs qui ont été arrêtés par les Nazis et déportés à Auschwitz d’où ils ne sont jamais revenus. C’est très émouvant.

Ici, on cuisine les artichauts !
Puis, nous marchons dans les rues étroites vers la Piazza Campo dei Fiori complètement envahie par le marché quotidien. Pas très intéressant à voir. On revient vers notre quartier et dînons dans un resto hébraïque où les artichauts sont à l’honneur. Délicieux sans être remarquables. Quelques achats plus tard, on regrimpe les 56 marches pour atteindre notre nid temporaire.

Soirée tranquille à planifier la suite de ce 4e séjour à Rome.

dimanche 5 novembre 2017

Anguillara

Le décor majestueux des Abruzzes
Départ de Sulmona à 10h30. D’abord, route dans les montagnes imposantes des Abruzzes offrant un spectacle majestueux et ensuite, autoroute confortable dans un décor tout aussi splendide.

Les 40 derniers kilomètres hors-autoroute ont été pénibles à cause d’un orage violent qui s’est abattu sur la région. Comme nous sommes situés un peu en retrait de la ville, nous n’avons malheureusement pas vu Anguillara.

Dernière étape inutile. Congé pour tous.
Demain, on remet la voiture et un taxi nous conduira à notre appartement au cœur de Rome. À suivre.

Le Coup de Coeur de Gigi

À notre départ ce matin, nous avons rencontré deux Sulmoniens
venus s'informer des récents décès dans leur communauté

samedi 4 novembre 2017

Sulmona

Après un petit déjeuner minable, comme hier, sinon pire, on déguerpit de chez Anna sans regret. De nos douze réservations, c’est vraiment la moins intéressante que nous ayions eues. Qu’à cela ne tienne, nos choix se sont avérés plutôt excellents depuis notre arrivée.

De Chieti, on se rend à Sulmona à 65 km de distance. On fait un arrêt à l’Abbaye de San Clemente a Casauria fondée en 861 par l’empereur Louis II. Pour une historienne de l’art comme Gigi, la visite de cet abbaye s’est révélée très enrichissante, très excitante.

On reprend l’autoroute et on arrive à Sulmona rapidement. Impossible d’atteindre notre hôtel en auto car il est situé dans une zône protégée et piétonnière. Le parking Santa Chiara, tout près, servira de refuge à Gère-Mène jusqu’à demain.

En sortant du parking, on découvre la grande Piazza Garibaldi envahie par le marché aux puces du samedi matin. Les gens sont heureux, jasent entre eux, achètent de ceci et de cela ici et là, un peu comme chez nous dans les marchés ouverts. On entre à l’hôtel, on est satisfait de l’appartement réservé avec ses deux belles pièces servant de chambre à coucher et de salon.

À l'heure de la passeggiata à Sulmona
Une petite sieste et on va se joindre à la passeggiata. En Italie, fais comme les Italiens ! Drôle de coutume pour nous que celle de venir marcher sur la rue principale de 17h à 19h environ en se saluant au passage ou en arrêtant au milieu de la chaussée pour amorcer une conversation plus soutenue.

Après ce va et vient de fin de journée, jeunes et vieux, rentrent à la maison ou se retrouvent au restaurant en famille ou entre amis.

Demain, Anguillara à environ 220 km de Sulmona. Gère-Mène sent que ça achève avec nous et ne fournit que de bonnes indications depuis quelques jours.

Les Coups de Coeur de Gigi

L'Abbaye de San Clemente a Causaria
Les Abruzzes vues de l'Abbaye
Le Palazzo dell'Annunziata à Sulmona
Un tronçon de l'aqueduc romain se détache sur les Abruzzes à Sulmona



vendredi 3 novembre 2017

Chieti

Notre B&B a dû être un petit complexe immobilier fort chic en 1920. Malheureusement, peu de choses ont été faites depuis ce temps pour maintenir son standing d’alors. C’est confortable mais très vieillot. Quant au chauffage, disons que c’est Madame Anna qui contrôle le thermostat et je doute qu’elle ait compris le mode d’emploi !

Ce n’est pas catastrophique, loin de là. Par exemple, hier soir, c’est Anna qui était aux fourneaux et son fils qui servait à la table. Autour de la grande table, nous étions 5 convives : 2 Roumains, un Italien et nous, les 2 Canadiens. Genre de situation que nous n’apprécions pas en règle général. La Roumaine ne parlait que roumain, le Roumain parlait roumain, assez bien italien et baragouinait quelques mots en français et encore moins en anglais, l’Italien parlait … italien, moi, je ne parle ni roumain ni italien et Gisèle parlant italien a dû faire les frais de la conversation toute la soirée. La Roumaine et moi, on REGARDAIT les conversations. Vous suivez ? Eh bien, après le primo piato de pâtes aux tomates, après le secundo piato de rôti de veau dans son jus accompagné de pommes de terre rôties molles, de chicorée et d’un autre légume non-identifié, et après le vino rosso, surtout après le vino rosso, les conversations en italien ont pris une belle tournure avec Gigi comme pivot central. Ça semblait vraiment intéressant. Belle rencontre finalement pour la majorité des convives.

Petit déjeuner frugal au coin du feu
Au petit déjeuner, ce matin, nous étions seuls. Un beau feu de cheminée nous a accueillis. Ça promettait. Le déjeuner s’est résumé à ce qu’on peut voir sur la table ! Cute, le feu, cheap, le petit déjeuner.

N’ayant aucune difficulté à digérer, nous nous rendons à Chieti même, au Musée archéologique présentant les pièces trouvées dans la région lors de fouilles au cours des années. Nous avons été les seuls visiteurs entre 10h30 et 13h. Une des plus belles collections d'oeuvres d'art des Abruzzes de l'époque romaine et pré-romaine.

Au retour à la ‘’suite’’ que nous avons choisie, entre autres, à cause du foyer qui crépiterait de son bon bois sec, nous demandons à Anna de venir allumer le feu comme le stipulait le règlement. Désolée, monsieur, je reçois beaucoup de monde ce soir,  je n’ai pas le temps !! Stie ! Tant pis, Anna, on n'ira pas souper chez vous, on boude. On va se faire une petite attisée nous-mêmes, même si ça prend plus d'allumettes qu'avant, avant que ça flambe pour la peine !!


Évidemment que j’exagère mais c’est pas mal proche de la réalité. Ce voyage tire à sa fin. Demain, Sulmona, dimanche, Anguillara et, lundi matin, remise de l’auto à l’aéroport. De lundi après-midi à samedi matin, Rome, à deux pas de la Piazza Navona. Ça pourrait être pire pour finir !!!

SORPRESA !
Remords d'Anna ? Gino a fait la job à 20h30 !!

À 20 h 30 précisément, on frappe à la porte. C'est Gino qui vient nous offrir de faire un feu dans la cheminée. On hésite parce qu'on est encore un peu frustré du refus d'Anna, mais pas trop quand même, et on accepte l'offre. C'est magique ! Il fait vraiment chaud maintenant. Et, en compagnie de Gino, on finit notre 2e bouteille de vin. Il fait vraiment de plus en chaud !

Les Coups de Coeur de Gigi

 De beaux bancs invitants...
Qui est ce Romain au si beau drapé
 ?
Le Guerrier de Capestrano (6e siècle avant notre ère),
oeuvre importante du musée

jeudi 2 novembre 2017

Chieti

Petite journée tranquille. Transition de Spello à Chieti en empruntant les autoroutes qui longent (à distance) la côte de la mer Adriatique. Nous avons été gentiment reçus par Anna, la proprio du Bed & Breakfast Agriturismo Il Quadrifolio, un peu en retrait de la ville de Chieti. Une auberge vieillotte mais sympathique.

Petit dîner sur le balcon offrant une vue panoramique magnifique sur la vallée et le Gran Sasso au sommet enneigé. Récupération. Ce soir, nous mangeons chez Anna.

Vue du balcon sur le Gran Sasso au sommet enneigé

mercredi 1 novembre 2017

Bettona, Deruta et Spello

Au petit déjeuner, Delia, la proprio, nous a suggéré un itinéraire pour la journée. D’abord Bettona puis Detura et en fin de journée Spello. Merveilleux ! On programme Gère-Mène qui emmagasine les informations et on est en route vers 10h.

À Bettona, tous à la messe
Peu de temps après, on arrive à notre première destination, Bettona. De peine et de misère, en se serrant les épaules (ou plutôt les ailes), on trouve une toute petite place sur la grande place, à côté de l’église. Il y a des dizaines et des dizaines de voitures stationnées dans le mini centre-ville et quelques vieux qui jasent sur le parvis de l’église. On entre dans le temple : il est rempli à pleine capacité. Une messe s’y déroule. Un mercredi matin ? Diantre ! On avait oublié (et depuis fort longtemps) qu’aujourd’hui, 1er novembre, c’est la Toussaint. Fête très célébrée ici, semble-t-il. Après une brève promenade dans les alentours, on quitte les lieux avant la fin de l’office pour ne pas être coincés dans la circulation.

On veut se diriger vers Deruta mais, voilà, Gère-Mène perd la carte. Un message s’affiche : Navigation dans zone non cartographiée. Impossible mais vraie. On tente de s’orienter vers Deruta mais c’est la déroute. Pas de GPS, pas de carte routière, c’est compliqué. Nombreux arrêts pour tenter de résoudre le problème, rien ne réussit. Tous les saints se sont sans doute sentis interpelés pendant les essais de réanimation, tous infructueux à ranimer la patiente et ma patience.

Rue typique de Spello
On abandonne. À l’aide du Google Maps du iPhone, Gisèle devient la nouvelle voix me guidant vers Spello. Pas facile là aussi de se garer. C’est la Toussaint, jour de congé pour plusieurs qui ont choisi de venir occuper toutes les places de stationnement autour de la ville, inaccessible en auto. Escaliers, ascenseur, re-escaliers, on atteint le ‘’centro’’ de Spello tout là-haut. Nous y étions en 1997, le lendemain du séisme qui avait ébranlé tous les édifices de la ville. On ne reconnaît plus la ville partiellement reconstruite. Mon enthousiasme est à plat et comme je suis préocupé, je n’arrive pas à profiter de ma visite. Je retourne à l’auto tenter de régler le problème pendant que Gisèle poursuit son exploration de la ville. Une heure plus tard, on se retrouve. On met le cap sur notre appartement avec Google Maps du iPhone et soudain, par magie, Gère-Mène nous indique le chemin comme d’habitude. Quelle patente à g… ! On l’aime bin pareil !


Préparation du souper, préparation des valises, demain matin, on descend à Chieti en longeant la Mer Adriatique. On s’en reparle. 

Les Coups de Coeur de Gigi

Près de  Bettona
Sur une terrasse de Spello en attendant notre lunch
Une boutique de produits régionaux
Une belle rue de Spello

mardi 31 octobre 2017

Castello di Collepino et Eremo delle Carceri

Journée très spéciale car nous avons visité deux lieux peu connus et passablement hors-circuit. Routes pentues très étroites mais facilement carrossables.

Castello di Collepino
Premier arrêt : Castello di Collepino, minuscule village situé à 600 m d’altitude, sur le flanc du mont Subasio à quelques kilomètres d’Assise. En franchissant une des portes qui donnent accès au village sans auto, on se croirait au Moyen-Âge. Deux ou trois rues en pente descendent à gauche et à droite comme par hasard et se rejoignent à moins de 150 m. Ce bourg est habité par 49 personnes selon le dernier recensement de 2001. À Collepino, nous n’avons rencontré qu’une personne bien heureuse de parler avec des gens venant de si loin. Iinséré dans le parc régional du Mont Subasio, le bourg est fréquenté par des randonneurs chevronnés et des cyclistes de montagne expérimentés. Malgré sa faible population, on a remarqué un restaurant qui doit recevoir les athlètes séjournant dans le bourg.

De Castello di Collepino, nous poursuivons notre trajet par routes montagneuses pour atteindre Eremo delle Carceri di San Francisco, aussi appelé l’Ermitage des Prisons situé sur la montagne juste au-dessus d’Assise. On dit que c’est un des plus beaux sites franciscains d’Italie. Ce sanctuaire isolé est actuellement gardé par cinq frères mineurs et trois religieuses pour accueillir des pèlerins et prier avec eux à divers moments de la journée. C’est un petit sanctuaire très agréable à visiter blotti dans un environnement montagneux magnifique.
Lunch sur la terrasse

Retour à la maison vers 13h30, dîner sur notre petite terrasse, repos, lecture.


Une autre très belle journée fraîche, ensoleillée et pleine de découvertes inusitées.

Les Coups de Coeur de Gigi

Collepino, passée la porte, l'enchantement
Une rue de Collepino
Au coeur du bourg, la chapelle
Le lavoir de Collepino
Une rue de Collepino s'ouvre sur les montagnes embrumées
L'ermitage de saint François est au coeur d'une forêt
de chênes verts millénaires
La vue de notre terrasse à Spello