Quel départ !

Vendredi, 15 h, on quitte l’appartement avec un chauffeur arrivé à temps, un chauffeur courtois et de conversation agréable. Un chauffeur de taxi exemplaire, denrée rare si on se fie aux commentaires entendus de clients réguliers. Malgré une circulation lourde, on arrive à l’aéroport très tôt, à 15h35. Gisèle a plutôt dit très, très, très tôt. L’avion ne décolle qu’à 20h15 ! Pis ? Moi, je n’aime pas ça être en retard.

Commandant Piché

Enregistrement des bagages, passage à la sécurité anormalement agréable, longue, longue marche vers la jetée internationale et on arrive les premiers (pas surprenant ai-je entendu) à la porte d’embarquement 66. On rencontre le célèbre commandant Robert Piché. Trop timide, je refuse son invitation à faire un selfie avec lui.

Alors que nous sommes tous en ligne pour embarquer dans l’avion devant décoller à 20h15, on nous annonce que l’avion a un problème technique et qu’on devra en préparer un autre le plus rapidement possible. On ne décolle finalement qu'à 21h30. C’est la cohue génerale comme si embarquer le premier ferait s’envoler le mastodonte plus vite. Autre déception, on croyait que c’était Robert Piché qui serait aux commandes, mais l’équipage a été changé en même temps que l’avion. Nous avons espéré que le nouveau commandant, si on manque d’essence en vol, saurait planer aussi bien et aussi loin que le commandant Piché l’avait déjà fait.

Outre le retard au départ, les vents contraires (?) ont ralenti notre oiseau bleu et blanc et  ce n’est qu’à midi et quinze (arrivée prévue à 10h15) qu’on pose notre pied sur le sol. Prise de possession de notre superbe auto (une Renault Talisman Paris Initiale, pour les curieux) et cap sur Narni, notre destination pour les 7 prochains jours. Trois heures de retard à notre rendez-vous. Eugenia ne s'en formalise pas. 

Grazie mille !

Coup de foudre en voyant notre nouvel environnement ! On en reparlera demain. 

Épicerie, souper à la casa, vino Rosso di Montalcino, Montefalco Sagrantino, kapout, dodo à 23 h.