lundi 2 octobre 2017

Lugnano et Stifone (prise 2)

De retour à la maison, avant d’écrire cette chronique, nous apprenons la terrible attaque qui a eu lieu à Las Vegas. Nous sommes atterrés, attristés par cette nouvelle épouvantable. Edmonton, Marseille, Las Vegas ! Que faire ?

Le décalage horaire n’a pas encore assez décalé à notre goût. Même si on a réussi à nous lever plus tôt, ce matin, un petit fond de fatigue continue de nous ralentir toute la journée. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas parce qu’on ne décale pas qu’on ne décolle pas.

Ruelle de Lugnano
Et à 10h30, on demande à Gère-Mène, notre sympathique GPS, de nous conduire à Lugnano. On y arrive en un rien de temps. Merci Gère-Mène, tu connais bien la région. Après bien des détours, on trouve un parking près des murs de la vieille ville. Les autos sont exclues dans la ville. La découverte ne peut se faire qu’à pied. On se tourne vers Google Maps pour bien marquer notre emplacement sur la carte. Une merveille, on n’aura qu’à tracer un itinéraire de retour pédestre et le tour sera joué.

Église Ste Marie de l'Assomption à Lugnano
Belle ville médiévale identifiée comme un des plus beaux bourgs d’Italie. C’est vraiment charmant de se promener dans ces ruelles étroites bordées de maisons imposantes en pierre. À un petite pizzeria près de l'église, on nous sert deux pointes de pizza bien chaudes et une Moretti bien fraîche. Delizioso !

La suite relève de nos anciennes chroniques intitulées alors, La p’tite vie ! On programme le retour au point de départ et on suit le trajet tracé par Goglu, s'couzi, Google. On marche, on marche, on descend, on descend et ... on arrive dans un champ ! Pas de parking. Stie ! J’ai dû mal identifier notre parking sur la carte. On ne sait plus où se trouve l’auto !!! Gisèle s’informe aux passants :

-          On cherche un parking extérieur à 2 niveaux, pouvez-vous nous aider, per favor.
-          Si, si, mais sur quelle rue est-il situé ?
-          On ne le sait pas !
-          Connaissez-vous le nom du parking ?
-          Non !

On a l’air de 2 idiots. Heureusement, quelques rues plus loin, quelqu’un comprend très bien de quel parking il s’agit et nous y conduit en auto. Grazie mille, Signor. Bien éprouvé par cette aventure, je fais marche arrière … et, malgré la panoplie de signaux émis par l’auto, je frappe une petite barrière et, mon beau char tout neuf, montre ses stigmates sur le pare-choc arrière. J’ai honte sur le coup ! Mais je m’en remettrai rapidement.

Stifone : voilà pourquoi la Renault ne pouvait passer !
Pour conclure la journée, on retourne à Stifone. Cette fois-ci on descend à pied dans le petit bourg. On explore un peu les ruelles et on photographie l’eau de couleur émeraude de la rivière Nera. Magnifique, l’eau de la rivière ! Austère, le village quand ses habitants n’y sont plus pour l’animer comme Gigi a pu le constater hier.


On rentre. Apéro, pasta olio, aglio e peperoncini, salade de tomates et mâche et Borgo Syrah. On ne devrait pas se coucher très tard, ce soir.
Rivière Nera à Stifone