Nous avons quitté Vicence à regret. Un dernier regard
sur la Piazza del Castello et hop, à bord de la Talisman qui nous conduit vers
une nouvelle destination, soit Comacchio à environ 160 km au sud-est de notre
point de départ. Circulation dense sur les autoroutes et, malheur, retour du
smog une partie de l’avant-midi.
Abbaye de Pomposa |
En route, nous faisons un arrêt à Pomposa pour
visiter l’abbaye de … Pomposa. L’église fut fondée au 6e s. et, à
partir de la moitié du 9e s., la première communauté monastique
bénédictine commença à se former. Son campanile est tout-à-fait remarquable. Il
fait 48 m. de hauteur et se divise en neuf modules qui présentent chacun, du bas vers le haut,
des fenêtres toujours plus larges et plus nombreuses donnant à l’édifice une
légèreté particulière. L’intérieur présente encore un décor très riche.
On reprend la route vers le Lido de Volano. On
devait rouler sur une route traversant des ilôts et donnant un coup d’œil
impressionnant sur les lagunes. Déception, on ne voit rien ou presque à cause
d’une végétation trop dense. Peut-être bon pour les éco-systèmes mais
désagréable pour les touristes comme nous.
On arrive enfin à Comacchio. Bâtie sur le sable et
l’eau, ses maisons colorées, ses canaux franchis par de curieux
ponts, parfois
triples et ses barques de pêche en font une petite ville charmante. Comacchio
vit depuis toujours de la pêche aux anguilles. Elle se donne des airs de Venise
tout en demeurant fort modeste. Un dîner dans un restaurant typiquement local,
chaudemant recommandé par notre aubergiste, nous a bien déçus. Les tagliatelle à
la sauce ragù étaient fades et l’anguille à l’oignon et tomates a été décevante
pour Gigi. Heureusement, une visite au remarquable Museo Delta Antico suivie
d’une marche dans les rues étroites bordant les canaux nous ont ravis.
Comacchio |
Retour à l’appartement. Souper en amoureux fatigués
de leur journée. Demain, nouvelle destination vers San Marino et San Leo où
nous logerons au Palazzo Serra.