Bagnaia, Viterbe, Otricoli

Jardin de villa Lante

Si la journée d’hier a été qualifiée de pas très fatiguante, il en a été autrement aujourd’hui. Sous un soleil radieux, nous avons quitté tôt notre retraite dans notre campagne profonde pour nous diriger vers Bagnaia. Nous avons visité la Villa Lante, une élégante villa du 16^e s. dans laquelle de nombreux papes ont séjourné. Elle est ornée de jardins à l’italienne aux dessins géométriques savants et aux nombreuses fontaines. Malheureusement, plusieurs fontaines sont dans un état de décrépitude avancée dû au manque d’argent pour les restaurer. Pas étonnant quand on considère tout ce qu’il y a à restaurer et à garder en bon état.

De Bagnaia, on se dirige vers Viterbo, une ville qui a gardé un aspect médiéval. Quelques rues en témoignent avec leurs voûtes, leurs tours et leurs escaliers caractéristiques. Premier arrêt au Palazzo dei Priori. Quelques salles à visiter pour quelques fresques, certaines remarquables. On en fait le tour en moins de 15 minutes. Il a fallu beaucoup plus de temps pour trouver la porte d’entrée !

Fettucini aux fleurs de courgettes et spaghetti alle vongole

Il fait déjà 27°C et il est 13 h. De 13h à 15h30, presque tout est fermé en Italie sauf les restaurants, évidemment. Sur la petite Via San Lorenzo, nous nous arrêtons dans un petit restaurant au propriétaire très accueillant. Un demi-litre de vino de la casa, une entrée de bruschetta aux quatre garnitures, suivie d’un spaghetti alle vongole (clovisses) et de fettucine aux fleurs de courgettes et truffes nous ont délectés jouissivement ! Dès l’ouverture des établissements, nous voulions visiter le Palais des Papes. Hélas, la visite doit être accompagnée d’un guide unilingue italien, nous avons renoncé à notre projet. On opte alors pour une petite virée dans le musée de la cathédrale et une visite de la cathédrale. Peu d’intérêt pour nous et nous quittons Viterbo.

Un empereur dans les pommes ... grenades

Sur la route de retour, on arrête à Otricoli dont le principal attrait sont les romantiques ruines du site romain d’Ocriculum. Disons que Gisèle a beaucoup plus apprécié que moi de voir ces vestiges de l’époque romaine et de circuler librement au milieu de ces imposantes masses de pierre entourées de champs cultivés. Difficile pour moi d’imaginer, à partir de ces pierres, un immense colisée, un théâtre ou des thermes où les Romains allaient se détendre et se  divertir. De retour à l’auto pour un petit roupillon pendant que l’historienne de l’art poursuit sa visite.

Journée très fatiguante. On ne veillera pas tard !