De retour à la maison, avant d’écrire cette chronique,
nous apprenons la terrible attaque qui a eu lieu à Las Vegas. Nous sommes
atterrés, attristés par cette nouvelle épouvantable. Edmonton, Marseille, Las
Vegas ! Que faire ?
Le
décalage horaire n’a pas encore assez décalé à notre goût. Même si on a réussi
à nous lever plus tôt, ce matin, un petit fond de fatigue continue de nous
ralentir toute la journée. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas parce qu’on ne
décale pas qu’on ne décolle pas.
Ruelle de Lugnano |
Et
à 10h30, on demande à Gère-Mène, notre sympathique GPS, de nous conduire à
Lugnano. On y arrive en un rien de temps. Merci Gère-Mène, tu connais bien la
région. Après bien des détours, on trouve un parking près des murs de la vieille
ville. Les autos sont exclues dans la ville. La découverte ne peut se
faire qu’à pied. On se tourne vers Google Maps pour bien marquer notre emplacement sur la carte. Une merveille, on n’aura qu’à tracer un itinéraire de
retour pédestre et le tour sera joué.
Église Ste Marie de l'Assomption à Lugnano |
Belle
ville médiévale identifiée comme un des plus beaux bourgs d’Italie. C’est
vraiment charmant de se promener dans ces ruelles étroites bordées de maisons
imposantes en pierre. À un petite pizzeria près de l'église, on nous sert deux pointes de pizza
bien chaudes et une Moretti bien fraîche. Delizioso !
La
suite relève de nos anciennes chroniques intitulées alors, La p’tite vie ! On programme le retour au point de départ et on suit
le trajet tracé par Goglu, s'couzi, Google. On marche, on marche, on descend, on descend et ... on
arrive dans un champ ! Pas de parking. Stie ! J’ai dû mal identifier notre parking sur la
carte. On ne sait plus où se trouve l’auto !!! Gisèle s’informe aux
passants :
-
On cherche un
parking extérieur à 2 niveaux, pouvez-vous nous aider, per favor.
-
Si, si, mais sur
quelle rue est-il situé ?
-
On ne le sait
pas !
-
Connaissez-vous
le nom du parking ?
-
Non !
On
a l’air de 2 idiots. Heureusement, quelques rues plus loin, quelqu’un comprend
très bien de quel parking il s’agit et nous y conduit en auto. Grazie mille, Signor. Bien éprouvé par
cette aventure, je fais marche arrière … et, malgré la panoplie de signaux émis
par l’auto, je frappe une petite barrière et, mon beau char tout neuf, montre ses stigmates sur le pare-choc arrière.
J’ai honte sur le coup ! Mais je m’en remettrai rapidement.
Stifone : voilà pourquoi la Renault ne pouvait passer ! |
Pour
conclure la journée, on retourne à Stifone. Cette fois-ci on descend à pied dans le petit
bourg. On explore un peu les ruelles et on photographie l’eau de
couleur émeraude de la rivière Nera. Magnifique, l’eau de la rivière ! Austère,
le village quand ses habitants n’y sont plus pour l’animer comme Gigi a pu le
constater hier.
On
rentre. Apéro, pasta olio, aglio e peperoncini, salade de tomates et mâche et
Borgo Syrah. On ne devrait pas se coucher très tard, ce soir.
Rivière Nera à Stifone |
Malgré la tristesse de Las Vegas, tu as résussi à accorcher un sourire à nos lèvres cher Pierre en citant la recherche du fameux parking perdu entre petites rues urbaines. Superbes photos ou l'on retrouve le charme des passages piétoniers de l'Italie. Mium mium cette pizza, nous avons l'eau à la bouche. Au plaisir de vous lire demain (c'est vraiment le fun ce voyage virtuel)
RépondreEffacerJe ne peux que seconder Linda: quelles superbes photos. Les routes sont étroites... surveille toi Pierre. Méfie-toi, Il se peut qu'ils déplacent les parking... pour se payer ta tête!
RépondreEffacerMerci. Tout semble si magnifique et...un petit bout drôle mais...je n’ose pas trop rire ça pourrait arriver à tous. Repos et bonne continuité.
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